Dans Je sais rien, mais je dirai tout, livre autobiographique écrit par Pierre Richard avec son ami Jérémie Imbert (qui lui avait consacré un film il y a 10 ans avec Yann Marchet : Pierre Richard, l’Art du déséquilibre), le Grand Blond évoque sa carrière, de son enfance, durant laquelle le syndrome de la comédie était déjà latent, à l’âge mûr en passant par son apprentissage au Cours Dullin. Il y évoque également les rencontres qui ont jalonné sa carrière, de Danny Kaye (l’homme qui a déclenché sa vocation de comédien) à Yves Robert (son père de cinéma), en passant par Danielle Minazzoli, Jean Bouchaud, Antoine Bourseiller, Victor Lanoux, Georges Brassens, André Ruellan, Bernard Blier, Vladimir Cosma, Roland Topor, Marco Pico, Jean Carmet, Mireille Darc, Didier Kaminka, Claude Zidi, Jane Birkin, Jacques Rozier, Francis Veber, Georges Lautner, Gérard Oury, Christophe Duthuron, Pierre-François Martin-Laval, Jane Fonda, etc. Sans oublier son compère Gérard Depardieu qui signe également la préface.
« Et la voilà, l’étoile qui me guide en toutes circonstances : le rêve. Pour moi, la vie est un gros gâteau, avec des tranches de réalité et des tranches de rêve. Ce sont ces dernières que j’avale avec le plus d’appétit, et ça depuis l’enfance. Bien sûr, au fil des temps, j’ai abandonné l’idée d’être Tarzan ou Geronimo, et après quelques années de latence, j’ai trouvé, comme je te l’ai dit, après avoir découvert Danny Kaye, le « truc » : devenir acteur. Ainsi, je pouvais continuer à poursuivre mes rêves d’enfance, jouer à être un autre. Vivre mille aventures à travers les personnages que j’interprétais. Je suis devenu publiciste, avocat, éducateur social, psychanalyste, mais à ma façon. Seulement voilà, être comédien, c’est quoi ? Donner vie à des personnages que vous n’êtes pas, avec le plus de réalisme possible, de vérité surtout. Et paradoxalement, c’est toujours moi qu’on retrouve derrière ces personnages et non le contraire. C’est peut-être pourquoi j’ai toujours douté d’être un comédien. C’était toujours moi, confronté à des situations comiques : distrait, inadapté, malchanceux, timide. »
JE SAIS RIEN, MAIS JE DIRAI TOUT
de PIERRE RICHARD
avec Jérémie Imbert
Éditions Flammarion / Collection Pop Culture
340 pages + un cahier photo de 32 pages
sortie : 6 mai 2015
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